Cités interdites

Ezéchiel, comme Victor Segalen dans René Leys, rêve d’une ville au centre d’un pays de montagnes et plaines divisées géométriquement, désir urbain qui en se concentrant sur l’invisible derrière murs, laques et broderies, marque et remarque l’ineffable, une absence si vivante qu’elle ne cesse de provoquer des regrets. Un désoccidenté comme Segalen les poursuit. Est-ce si différent d’un Ezéchiel qui en exil veut faire table rase pour mieux les découvrir, c’est-à-dire les écrire et y croire?